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Des tranches de vie, des fictions, et des récits loufoques. Des parcours d’enfance, des périples, des carnets de voyages atypiques en Inde, en Thaïlande, au Laos, en Espagne… Une écriture pas trop policée, parfois écorchée. Bonne lecture. ‘Déconseillé aux enfants)

Short stories, slices of life, or crazy one. Childhood, teenage years, adventures, not very classic travel diaries in India, Thailand, Laos, Spain… I ipologize : My translations are far to be perfect. Good reading. (Not suitable for children)

9 – Un peu de violence dans ce monde de merde

9 – Un peu de violence dans ce monde de merde

Nous avions préparé du pastis-maison bien corsé et copieusement servi dans des verres à whisky qui s’enchainaient les uns après les autres. Bref, nous étions sacrément bien torchés. Ce qui nous avait amené à ces fameux moments de vérités. Ces moments où les discussions avouent sans aucune retenue ni aucun tact les fonds de pensées jusque-là restées sous silence. Ces moments qui révèlent parfois les déclarations d’amour les plus maladroites et les plus folles, autant que les pires reproches.

8 – Deux losers en Espagne

8 – Deux losers en Espagne

– C’est là que je descends ! C’est là que mon ami m’attend !
Ce qui avait donné avec le peu d’espagnol qui était dans mes moyens :
– Aqui ! Mi amigo aqui !
Le type qui m’avait pris en auto-stop était vachement vicelard et ses projets lubriques étaient sans ambiguïté aucune. Je pensais tout de même qu’il s’arrêterait au prochain carrefour afin de faire demi-tour pour me déposer à l’aire des routiers de Burgos que l’on venait de dépasser.

7 – Le chat noir

7 – Le chat noir

Il fallait que je trouve du taf. J’avais vingt piges, je ne savais rien faire, mais il me fallait du blé. Ma mère me payait le loyer d’un studio à Paris avec je ne sais quel argent, ce qui n’était plus possible d’autant que je venais d’arrêter la raison pour laquelle elle le faisait, à savoir le théâtre. Mais les missions d’intérim que j’avais faites jusque-là m’avaient toutes calmé. Parmi les plus mémorables, il y avait celle où il fallait débarrasser des ponts métalliques de leur goudron.

6 – Au théâtre ce soir

6 – Au théâtre ce soir

Tous les élèves du cours de théâtre étaient présents à cette soirée. Était-ce à la suite d’une lecture ? Sans doute.
Une lecture c’était quoi ? Pour le coup, l’exercice consistait à lire livre à la main plusieurs passages de « La dispute » de Marivaux sur la scène du T.N.P : le Théâtre National de Pantin. Des dialogues que nous avions délivrés au public avec Anastasia, entre autres. Des lectures mi lues, mi jouées.

5 – La luciole en colère

5 – La luciole en colère

Nous habitions dans une petite rue pavillonnaire située dans un village d’environ mille habitants. Les maisons se ressemblaient à peu près toutes et semblaient avoir été chacune livrée avec un chien qui aboyait à leur portail. Je n’ai jamais compris ce truc chez les chiens du village : ils connaissaient tout le monde, on les connaissait tous, mais personne ne pouvait passer devant leur jardin sans qu’ils se mettent à aboyer comme des tarés. Nos voisins d’à côté avaient le plus moche des chiens de la rue et la mère de famille aboyait encore plus que lui. Elle s’appelait Monique Louvier.

4 – Le record du collège

4 – Le record du collège

Derrière ses lunettes rondes presque aussi grosses que son visage, Guillaume Dubœuf avait battu mon seul record, à savoir : être le plus petit des garçons de la classe. Quoique, même en primaire quelqu’un me battait déjà dans ce domaine. En fait, je n’ai jamais réussi à être le premier du début pas plus que le premier de la fin, sauf à l’appel, du fait des premières lettres de mon nom de famille. Par contre, j’étais souvent le second. Une excellente place pour ma part, mais ce n’était pas l’avis de mon beau-père.