Des histoires courtes, des tranches de vie, des anecdotes, des récits loufoques. Des parcours d’enfance, des aventures, des périples, des carnets de voyages pas très classiques en Inde, en Thaïlande, au Laos, en Espagne, en France… Une écriture pas trop policée, parfois écorchée. Bonne lecture.
« C’est délicieux à lire, rock’n’roll à souhait , et à pleurer de rire , dépaysant et plein d’émotions ! » Marinette.
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Les aventures d’un autre siècle
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7 – Le chat noir
Il fallait que je trouve du taf. J’avais vingt piges, je ne savais rien faire, mais il me fallait du blé. Ma mère me payait le loyer d’un studio à Paris avec je ne sais quel argent, ce qui n’était plus possible d’autant que je venais d’arrêter la raison pour laquelle elle le faisait, à savoir le théâtre. Mais les missions d’intérim que j’avais faites jusque-là m’avaient toutes calmé. Parmi les plus mémorables, il y avait celle où il fallait débarrasser des ponts métalliques de leur goudron.
6 – Au théâtre ce soir
Tous les élèves du cours de théâtre étaient présents à cette soirée. Était-ce à la suite d’une lecture ? Sans doute.
Une lecture c’était quoi ? Pour le coup, l’exercice consistait à lire livre à la main plusieurs passages de « La dispute » de Marivaux sur la scène du T.N.P : le Théâtre National de Pantin. Des dialogues que nous avions délivrés au public avec Anastasia, entre autres. Des lectures mi lues, mi jouées.
5 – La luciole en colère
Nous habitions dans une petite rue pavillonnaire située dans un village d’environ mille habitants. Les maisons se ressemblaient à peu près toutes et semblaient avoir été chacune livrée avec un chien qui aboyait à leur portail. Je n’ai jamais compris ce truc chez les chiens du village : ils connaissaient tout le monde, on les connaissait tous, mais personne ne pouvait passer devant leur jardin sans qu’ils se mettent à aboyer comme des tarés. Nos voisins d’à côté avaient le plus moche des chiens de la rue et la mère de famille aboyait encore plus que lui. Elle s’appelait Monique Louvier.